Le frein du reste à charge pour l’isolation intérieure
L’isolation intérieure est pourtant l’un des leviers les plus efficaces pour améliorer la performance énergétique d’un logement. Mais malgré les aides disponibles, le coût initial reste un vrai frein pour beaucoup de particuliers. Le reste à charge peut rapidement grimper, même avec MaPrimeRénov’ ou les CEE.
Prenons un exemple concret : pour une maison de 100 m² avec des murs à isoler, le reste à charge peut facilement atteindre entre 7 000 et 10 000 €. Un montant important, qui pousse de nombreux foyers à repousser ou abandonner leur projet… alors même qu’il pourrait générer de vraies économies sur le long terme.
Le reste à charge : un frein pour les particuliers et les entreprises
Qu’est-ce que le reste à charge dans le cadre de l’isolation intérieure ?
Le reste à charge, c’est simplement le montant qu’il reste à payer une fois toutes les aides déduites (MaPrimeRénov’, CEE, TVA à taux réduit, etc.). Et dans le cas de l’isolation intérieure, il peut vite devenir un réel frein pour les particuliers.
Prenons l’exemple de l’isolation des murs par l’intérieur (ITI). Le coût moyen tourne autour de 100 €/m². Pour une maison de plain-pied de 100 m², selon la configuration de la maison on peut avoir environ 100 m² de murs à isoler, soit un total de 10 000 €.
Les aides peuvent varier entre 5 et 30 €/m² selon les revenus du ménage (hors rénovation d’ampleur), ce qui représente entre 500 € et 3 000 € d’aides au total. Résultat : un reste à charge compris entre 7 000 € et 9 500 €, une somme importante qui, sans solution de financement adaptée, peut freiner sérieusement le projet.
Impact sur les entreprises du BTP
Le manque de solutions de financement accessibles pour les particuliers a un impact direct sur l’activité des pros du BTP. Beaucoup de projets tombent à l’eau simplement parce que les clients n’ont pas les moyens de financer le reste à charge, malgré des aides importantes. Résultat : des devis bien ficelés qui ne se concrétisent jamais.
Pour espérer décrocher un chantier, certaines entreprises vont jusqu’à baisser leurs prix, grignotant au passage sur leur marge. Pourtant, avec une solution de financement adaptée, le client pourrait absorber un reste à charge plus élevé, sans que l’installateur ait besoin de revoir ses tarifs à la baisse.
Autre situation fréquente : quand c’est le client qui cherche seul une solution de financement, les délais s’allongent. La signature du devis prend du temps, et pendant ce laps, une autre entreprise plus rapide peut récupérer le marché.
Enfin, il y a l’incertitude. L’entreprise investit du temps, fait les relances, prépare les dossiers… sans savoir si le financement va être accepté, ni si le devis sera signé. Un flou qui pèse sur la planification et la rentabilité.
Les aides existantes pour financer une ITI
Les principales aides
Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Les CEE sont des primes versées par les fournisseurs d’énergie pour encourager les travaux de rénovation.
Pour l’ITI, les montants sont forfaitaires et varient selon la région et le type de travaux, mais pas directement selon les revenus du ménage.
👉 Montant pour une ITI : entre 5 et 11 €/m² de mur isolé, selon la zone géographique.
Un point important : les CEE ne sont pas versés automatiquement. C’est l’entreprise ou le ménage qui doit faire la demande, parfois via un opérateur spécialisé.
MaPrimeRénov’ (MPR)
MPR "Monogeste" : MaPrimeRénov’ complète les CEE avec une aide calculée selon les revenus du foyer. Pour l’ITI, les montants sont :
- 25 €/m² pour les ménages très modestes
- 20 €/m² pour les ménages modestes
- 15 €/m² pour les ménages intermédiaires

MPR "Rénovation d’Ampleur" : Si l’ITI s’intègre dans un projet global (chauffage, ventilation, isolation complète...), les aides peuvent grimper. En cumulant les différents postes, MaPrimeRénov’ peut financer jusqu’à 90 % du coût total des travaux, selon les revenus et le niveau de gain énergétique.
Mais attention : même dans ce cas, le 100 % n’existe pas. Les rénovations à 1 € sont interdites. Il restera toujours une partie à financer, parfois significative, en particulier pour les foyers aux revenus modestes ou quand plusieurs postes sont concernés.

La TVA à taux réduit
Tous les travaux d’isolation réalisés par une entreprise RGE bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %. C’est automatique, sans dossier à remplir, et ça allège directement la facture.
Les aides locales et régionales
Certaines collectivités proposent des aides supplémentaires, souvent sous forme de subventions ou de bonus. Les montants, les conditions et les délais varient beaucoup selon les territoires, mais ça vaut le coup de se renseigner : dans certains cas, ces aides peuvent faire la différence pour boucler un budget.
L’éco-PTZ
L’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), prolongé en 2025, est une solution pour financer des travaux de rénovation énergétique sans payer d’intérêts. Ouvert à tous, sans condition de ressources, il peut atteindre jusqu’à 50 000 € pour les projets les plus ambitieux : isolation, changement de fenêtres, installation d’une pompe à chaleur, etc. Il est aussi cumulable avec MaPrimeRénov’ et les CEE, ce qui permet de limiter fortement l’avance de trésorerie.
Mais dans la réalité, l’obtention de l’Éco-PTZ est loin d’être simple. Comme ce prêt ne rapporte rien aux banques, beaucoup d’entre elles sont frileuses ou très sélectives. Résultat : seules les personnes avec un bon profil (revenus stables, faible endettement, CDI…) ont une chance de le décrocher facilement.
Et c’est là que le bât blesse : ce sont justement les ménages les plus modestes qui rencontrent le plus d’obstacles pour l’obtenir, alors qu’ils sont les premiers à avoir besoin de réduire leur facture d’énergie. Un vrai paradoxe.
En plus de ça, le processus est souvent long et complexe. Entre le montage du dossier, les justificatifs à fournir, les délais de traitement… plusieurs semaines, voire plusieurs mois peuvent passer avant de débloquer les fonds. Autant dire que ça peut bloquer un chantier, ou même faire capoter un projet si le timing est serré.
Limites des aides
Même si les aides comme MaPrimeRénov’ ou les CEE permettent de réduire une partie importante du coût des travaux, le reste à charge reste souvent conséquent. Dans de nombreux cas, les ménages doivent encore sortir plusieurs milliers d’euros de leur poche, ce qui freine ou reporte certains projets. À cela s’ajoute la complexité des démarches administratives : les dossiers à monter, les pièces justificatives à fournir, les échanges avec l’Anah ou les fournisseurs d’énergie… tout cela prend du temps et demande de l’énergie. Pour beaucoup, ces formalités deviennent un véritable parcours du combattant.
La solution Ecair pour financer l’isolation intérieure
L’isolation des murs par l’intérieur est un levier essentiel pour améliorer la performance énergétique d’un logement. Pourtant, malgré les aides, le reste à charge reste souvent trop élevé pour bon nombre de ménages. Résultat : des projets qui bloquent, des devis qui ne se signent pas, et des ventes qui tombent à l’eau. Pour répondre à ce frein, Ecair propose une solution simple, rapide et clé en main, qui permet aux entreprises du bâtiment de proposer une solution de financement à leurs clients tout en sécurisant leur activité.
Un service simple et 100 % digitalisé
Un outil pensé pour les pros du bâtiment
Ecair met à disposition des entreprises une plateforme intuitive, conçue pour leur faire gagner du temps et fluidifier les échanges. En quelques clics, il est possible de simuler le reste à charge, estimer les économies d’énergie, suivre l’avancée du dossier de financement et surtout, mettre en relation le client avec un financeur fiable.
Un parcours de financement rapide et sans prise de tête
Tout commence par la transmission des informations du client via l’outil Ecair. Une fois le projet saisi, une simulation est générée automatiquement, avec plusieurs options de financement adaptées au profil du ménage. Le client choisit la solution qui lui convient et fournit ses justificatifs (CNI, RIB, justificatif de domicile et de revenus).
Après vérification, l’accord de principe est donné dans la foulée, et toutes les parties sont informées. Il ne reste plus qu’à signer l’offre pour que les travaux puissent démarrer. Une fois le chantier terminé et validé, les fonds sont versés à l’entreprise sous 48h.
Une vraie valeur ajoutée pour les entreprises
Avec Ecair, moins de devis refusés, des délais raccourcis entre la signature et le lancement des travaux, et surtout un paiement sécurisé en fin de chantier. En mettant à disposition des installateurs un outil simple et intuitif, Ecair leur permet de connecter facilement leurs clients à la plateforme. En quelques secondes, ces derniers peuvent tester leur éligibilité à un prêt directement en ligne, sans démarches complexes. Résultat : un parcours fluide, des clients rassurés et des projets qui avancent plus vite. En clair, c’est une solution qui simplifie le financement, renforce la relation client, et booste le chiffre d’affaires.
👉 Envie d’en savoir plus ? Réservez un appel avec notre équipe pour découvrir comment intégrer Ecair dans vos projets !
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