Installer une pompe à chaleur : ce qu'il faut savoir

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Pourquoi installer une pompe à chaleur chez soi ?

La pompe à chaleur (ou PAC) est un système de chauffage efficace qui récupère les calories “gratuites” présentes à l’extérieur de votre logement, pour les restituer à l’intérieur.

Grâce à ce fonctionnement ingénieux, une pompe à chaleur aura besoin de 3 à 4 fois moins d’énergie qu’une chaudière à gaz, au fioul, ou des radiateurs électriques, pour chauffer votre habitat. L’installation d’une pompe à chaleur aura donc un impact direct sur votre facture d’énergie, qui pourra diminuer de 50 à 75% selon le mode de chauffage dont vous disposez actuellement.

Certaines pompes à chaleur peuvent également avoir un rôle de refroidissement ou de climatisation l’été (on parle alors d’appareil “réversible”), ce qui en fait un système d’autant plus intéressant par rapport aux autres modes de chauffage.

En raison de tous ces avantages, de plus en plus de Français franchissent le pas et se lancent dans la mise en place d’une pompe à chaleur chez eux. Mais attention, si votre projet n’est pas correctement mené, il est possible que vous n’en tiriez aucun bénéfice. Il est donc crucial de s’informer en amont sur ses tenants et aboutissants.

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Quelles sont les étapes d’un projet d’installation de pompe à chaleur ?

Etape 1 : Réalisez une étude thermique en amont de l’installation de votre pompe à chaleur

En quoi consiste une étude thermique pour votre future pompe à chaleur ?

Toute installation de PAC doit débuter par une étude thermique précise. Cette étude est en règle générale prise en charge gratuitement par l’entreprise qualifiée RGE qui réalisera les travaux d’installation, mais vous pouvez également faire appel à un bureau d’étude tiers (ce qui vous coûtera néanmoins plus cher).

Cette étude consiste à :

• Mesurer le volume à chauffer ;
• Identifier le niveau d’isolation (murs, fenêtres, toit, sol, ventilation) ;
• Déterminer si vos émetteurs de chaleur (radiateurs, planchers chauffants) sont suffisamment puissants pour fonctionner avec une PAC (dans le cas où vous souhaitez conserver vos émetteurs actuels) ;
• Considérer le climat extérieur (votre besoin de chauffage n’étant pas le même si vous vivez à Nice ou à Strasbourg).

Pourquoi l’étude thermique est-elle cruciale pour votre future pompe à chaleur ?

Au-delà de nourrir une réflexion sur d’éventuels besoins d’isolation, cette étude permettra de déterminer la puissance de la pompe à chaleur à installer. C’est pourquoi on parle souvent d’une “étude de dimensionnement”, car elle permet de dimensionner la puissance de l’appareil requis.

Or un bon dimensionnement est absolument crucial pour que vous puissiez tirer tous les bénéfices de votre pompe à chaleur.

Si votre PAC n’est pas assez puissante, elle devra très souvent se reposer sur son appoint électrique pour chauffer votre logement. Il s’agit d’une résistance électrique située dans l’appareil, censée prendre le relais de la PAC en cas de grand froid. En effet, plus il fait froid, plus votre PAC devra fournir une énergie importante pour chauffer la maison, mais moins elle sera performante (car récupérer les calories extérieures devient alors plus difficile).

Mais cet appoint électrique, conçu pour ne fonctionner que quelques jours par an, n’est pas très performant et consomme donc beaucoup d’énergie. Si celui-ci est sur-utilisé, vous ne verrez alors pas ou peu d’économies sur votre facture de chauffage suite à la mise en place de votre pompe à chaleur.

Si votre PAC est trop puissante :

• Vous aurez fait une dépense inutile. Vous paierez au prix fort une pompe à chaleur de grande taille, alors qu’une PAC plus petite aurait pu vous convenir à moindre coût ;
• Mais ce n’est pas tout : la durée de vie de votre pompe à chaleur risque d’être fortement réduite. En effet, puisqu’elle chauffe trop, la PAC va constamment s’allumer puis très vite s’arrêter dès que la maison aura atteint sa température cible. Ces cycles Marche/Arrêt très courts vont rapidement endommager votre pompe à chaleur. Vous devrez remplacer votre appareil au bout de quelques années, ce qui va fortement détériorer la rentabilité de votre projet ;
• Enfin, une PAC trop puissante consommera plus d’électricité en moyenne qu’un appareil plus petit. Elle vous coûtera donc plus cher en fonctionnement, et vous ne verrez pas d’économies d’énergie significatives.

Etape 2 : Identifiez la technologie de pompe à chaleur qui convient le mieux à votre besoin

Quelles sont les différentes technologies de pompes à chaleur sur le marché ?

Il existe plusieurs types de pompes à chaleur, selon la source extérieure qui va être utilisée pour “capter gratuitement” les calories, et selon les émetteurs de chaleur que vous allez utiliser chez vous.

• Air-Air : elle capte des calories directement dans l’air extérieur, via un module équipé d’un ventilateur et placé devant votre maison, puis souffle de l’air chaud à l’intérieur (via des unités murales ou des consoles situées dans chacune de vos pièces) ;
• Air-Eau : comme la PAC Air-Air, elle capte des calories directement dans l’air extérieur, mais elle réchauffe ensuite un réseau d’eau de chauffage qui viendra alimenter vos émetteurs à eau (radiateurs, planchers chauffants) ;
• Eau-Eau : elle capte les calories dans un réservoir d’eau situé à l’extérieur de votre logement (nappe phréatique, lac…) puis va réchauffer votre réseau d’eau de chauffage ;
• Géothermique : elle capte les calories situées dans le sol à proximité de votre maison, pour réchauffer ensuite votre logement (soit via le réseau d’eau de chauffage, soit en soufflant de l’air chaud).

Les PAC Eau-Eau et géothermiques, un choix performant mais coûteux

Les technologies Eau-Eau et géothermiques conduisent à de meilleures performances, c’est à dire qu’une fois installées, ce sont elles qui consommeront le moins d’électricité pour chauffer votre logement. En revanche, celles-ci restent relativement peu développées sur le marché français pour les raisons suivantes :

• Leur installation est complexe (réalisation d’un forage ou chantier d’excavation pour de la géothermie) et son prix est donc très élevé ;
• Une étude de faisabilité préalable est nécessaire, ce qui en augmente encore le coût ;
• Leur mise en place n’est pas toujours possible (votre sous-sol devant répondre à des exigences spécifiques dans le cas de la géothermie) ;
• Il sera nécessaire de faire appel à des entreprises très spécialisées, dont les compétences sont assez rares sur le marché.

Il est donc conseillé d’opter pour ce type de technologie si vous avez les moyens de vous offrir le nec plus ultra de la pompe à chaleur, sachant qu’il ne s’agira pas forcément de l’investissement le plus rentable pour vous.

Dans le reste de cet article, nous détaillerons donc plus en détails les procédés d’installations des modèles Air-Air et Air-Eau.

La PAC Air-Eau, à opter en remplacement d’une chaudière gaz ou fioul

La pompe à chaleur Air-Eau alimente un réseau d’eau de chauffage chez vous.

C’est donc un choix naturel si vous disposez actuellement d’une chaudière gaz ou d’une chaudière fioul. En effet, ces chaudières alimentent en eau chaude des radiateurs ou des planchers chauffants, vous pourrez donc conserver ces émetteurs tels quels avec votre future PAC Air-Eau.

Il suffira simplement de déposer votre chaudière existante, d’installer la pompe à chaleur, puis de la raccorder à votre circuit de distribution d’eau de chauffage.

Dans ce type de configuration, on estime que vous réaliserez des économies sur vos factures d’énergie de l’ordre de 50 à 60%.

Si vous disposez d’un plancher chauffant, votre PAC Air-Eau pourra également avoir une fonction “rafraîchissement” en été, en produisant de l’eau à 16°C qui circulera dans votre réseau.

La PAC Air-Air, à opter en remplacement de radiateurs électriques

Si vous vous chauffez aujourd’hui avec des radiateurs électriques, alors vous n’avez pas de réseau d’eau de chauffage dans votre habitat. La technologie Air-Eau ne sera pas une option, sauf si vous souhaitez déployer un nouveau réseau d’émetteurs à eau chez vous, mais cela va considérablement augmenter le montant de votre facture.

La PAC Air-Air sera donc la solution la plus indiquée pour vous. Il vous suffira de déposer vos émetteurs existants et de les remplacer par des consoles ou des unités murales, qui seront chacune reliées à l’unité extérieure de la pompe à chaleur.

Dans cette configuration, vous pourrez viser une diminution de l’ordre de 65 à 75% de vos factures d’énergie. Vous bénéficierez aussi d’une fonction climatisation en été (la PAC Air-Air étant en mesure de souffler de l’air frais).

Etape 3 : Déterminez si des travaux préalables à l’installation de votre pompe à chaleur sont nécessaires

Avant d’installer votre pompe à chaleur : isolez, isolez, isolez

Si celle-ci a été bien réalisée, l’étude thermique, réalisée en Etape 1, vous permet d’identifier si votre habitat est suffisamment isolé. Gardez bien en tête qu’un chauffage performant, c’est avant tout une bonne isolation. Installer un appareil à haut rendement, tel qu’une pompe à chaleur, c’est bien, mais si toute la chaleur produite s’échappe de votre maison, alors vous n’en tirerez que peu de bénéfices, notamment sur vos factures.

Etudiez donc les différents postes de déperditions thermiques :

• votre toiture ou vos combles ;
• vos fenêtres ;
• vos murs ;
• votre plancher ;
• votre ventilation.

Plus votre habitat sera isolé, moins la PAC à installer devra être puissante et, par conséquent, plus son prix sera faible. L’isolation a donc un impact fondamental sur le coût et la rentabilité de votre projet d’installation de pompe à chaleur.

Aussi, si vous isolez votre habitat après avoir installé votre PAC, celle-ci risque de devenir sur-dimensionnée. Sa durée de vie sera alors réduite, et vous devrez la changer plus rapidement, ce qui aura à nouveau un impact sur vos factures.

Gardez également en tête que des aides financières existent pour des gestes d’isolation, notamment lorsqu’ils sont combinés à l’installation d’une PAC.

Si vous optez pour un système Air-Eau, assurez-vous que vos émetteurs actuels sont correctement dimensionnés

Une pompe à chaleur Air-Eau va injecter dans votre réseau de chauffage de l’eau située à une température de 55 à 65°C, selon les modèles. Si vous disposez d’une chaudière au fioul ou au gaz, il est possible que cette dernière injecte une eau beaucoup plus chaude dans vos radiateurs, jusqu’à 80°C.

Ainsi, en remplaçant votre chaudière par une PAC, la température de l’eau alimentant vos émetteurs peut baisser.

Dans ce cas, vos émetteurs fourniront moins d’énergie de chauffage, et seront sous-dimensionnés par rapport à vos besoins. Pour éviter une perte de confort thermique, il faudra alors rajouter des radiateurs, ce qui doit être pris en compte dans votre projet car cela aura un impact sur le coût et la rentabilité.

L’étude thermique, si elle est bien réalisée, doit inclure l’analyse de vos émetteurs actuels. Le professionnel qui la réalise pourra vous conseiller sur les émetteurs à ajouter, si cela est nécessaire.

Etape 4 : Choisissez le modèle et la puissance de votre pompe à chaleur

Choisissez un modèle de PAC avec une bonne performance pour optimiser vos économies futures

Lorsqu’on s’intéresse à la performance d’une PAC, deux indicateurs fournis par le fabricant sont à analyser : le COP (Coefficient de performance) et le SCOP.

Le SCOP étant en quelque sorte la moyenne du COP sur une année, c’est sur ce premier indicateur que nous vous conseillons de vous attarder. Il s’agit du rapport entre l’énergie produite pour chauffer votre logement (en kWh) et l’énergie électrique consommée (également en kWh) pour faire fonctionner la PAC, sur une année complète de fonctionnement.

Plus le SCOP sera élevé, plus la pompe à chaleur sera performante, et moins elle consommera d’énergie.

Cet indicateur vous permet également d’estimer vos futures économies d’énergie. Prenons l’exemple d’un foyer disposant d’une chaudière gaz classique qui consomme 15 000 kWh de gaz par an :

• Le rendement de ce type de chaudière est en général de 1, c'est-à-dire qu’elle produit 1 kWh d’énergie de chauffage lorsqu’elle consomme 1 kWh de gaz ;
• Si vous souhaitez remplacer cette chaudière par une PAC Air-Eau ayant un SCOP de 3,5, alors vous pouvez estimer que votre consommation d’énergie électrique sera d’environ 4 300 kWh/an ( [15 000 kWh] x [rendement de 1] / [SCOP de 3,5] ) avec votre futur mode de chauffage. Vous économisez donc plus de 10 000 kWh par an, sur les 15 000 kWh consommés auparavant !

Assurez-vous que la puissance de la PAC retenue est cohérente avec vos besoins

Nous ne le dirons jamais assez, le bon dimensionnement de votre pompe à chaleur est crucial pour tirer les bénéfices attendus de votre pompe à chaleur (économie d’énergie, amélioration du confort). Sa puissance doit donc correspondre aux besoins de chauffage de votre logement.

Vérifiez donc que la puissance du modèle de PAC retenu est cohérente avec les résultats de l’étude thermique réalisée.

Pensez à l’esthétique

Au-delà d’être un appareil de chauffage, votre PAC va devenir un élément visible dans votre habitat. Il est donc important que son esthétique vous plaise.

C’est le cas de l’unité extérieure, qui sera sans doute visible depuis votre jardin ou depuis la rue. Choisissez donc un modèle que vous appréciez, ou bien optez pour un cache climatisation esthétique pour habiller votre unité extérieure.

Dans le cas particulier d’un système Air-Air, des unités intérieures seront installées dans chacune de vos pièces. Passez-donc le temps qu’il faut pour choisir la marque et la référence qui vous conviennent.

Vous pourrez opter :

• pour des unités murales, situées en haut de vos murs ;
• pour des consoles, ayant l’aspect de radiateurs électriques ;
• ou pour un système gainable, pour lequel une unité centrale chauffe de l’air, puis l’envoie dans vos différentes pièces via des gaines et des grilles d’aération. Pour ce type de système, seules des petites grilles d’aération sont visibles dans vos différentes pièces. Mais cela nécessite un chantier d’aménagement supplémentaire (ex : pose d’un faux plafond) et donc des coûts additionnels ;

Pour les murales et les consoles, les fabricants proposent en général plusieurs gammes, dont le prix et le niveau de finitions esthétiques varient.

Etape 5 : Finalisez la conception du projet et réalisez les travaux d’installation de votre pompe à chaleur

Avant de démarrer le chantier, il est important d’être au clair sur les quelques choix de conception restants.

• Où souhaitez-vous positionner l’unité extérieure de votre PAC Air-Eau ? Et l’unité intérieure ? Dans la plupart des cas, vous positionnerez cette dernière à l’emplacement de votre ancienne chaudière.
• Dans le cas d’un système Air-Air : où souhaitez-vous positionner chacune des unités intérieures ? Combien d’unités extérieures souhaitez-vous installer et où souhaitez-vous les positionner ? (à noter qu’une unité extérieure ne peut alimenter que 5 unités intérieures au maximum)
• Par où souhaitez-vous faire passer les différentes liaisons entre les unités intérieures et extérieure(s) ?

Une fois ces éléments clarifiés de votre côté, il sera temps de sélectionner l’entreprise qui interviendra pour prendre en charge le chantier. Cette dernière doit maîtriser un panel de compétences large :

• Habilitation à manipuler des fluides frigorigènes, pour la mise en place des liaisons entre les unités intérieures et extérieure(s) ;
• Habilitations électriques, pour alimenter chacune des unités depuis le tableau électrique ;
• Compétences avancées en plomberie, pour raccorder votre PAC au réseau de chauffage existant (dans le cas de la technologie Air-Eau).

Choisissez donc un professionnel sérieux, disposant d’une bonne expérience dans l’installation de pompes à chaleur. Notez également que si vous souhaitez bénéficier d’aides financières, il faudra sélectionner une entreprise certifiée Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) et disposant de la qualification QualiPAC.

Une fois sélectionné, votre installateur mettra entre 2 et 5 jours à réaliser les travaux, en fonction de la complexité du chantier.‍

Etape 6 : Une fois installée, pensez à l’entretien de votre pompe à chaleur

Votre pompe à chaleur est installée, et vous êtes parti pour vivre avec pendant les 15 prochaines années. Mais pour lui assurer cette durée de vie, votre pompe à chaleur devra être entretenue régulièrement. C’est d’ailleurs obligatoire, puisque la réglementation vous impose de réaliser l’entretien de votre pompe à chaleur au moins tous les deux ans.

Il est préférable de réfléchir à votre contrat de maintenance le plus tôt possible. Si vous le pouvez, choisissez pour l’installation de votre pompe à chaleur un professionnel qui pourra en assurer la maintenance. C’est la meilleure garantie que les travaux seront bien réalisés.

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Quelles aides financières existent et comment en bénéficier pour mon projet d’installation de pompe à chaleur ?

MaPrimeRénov’

En fonction de votre niveau de revenu, vous pouvez avoir accès aux aides MaPrimeRénov’ du gouvernement pour financer l’installation de votre pompe à chaleur.

Ces aides financières s’élèvent à plusieurs milliers d’euros pour les foyers les plus modestes, mais ne sont pas disponibles pour les ménages aux revenus les plus élevés, excepté dans le cas où la mise en place de votre pompe à chaleur s’inscrit dans le cadre d’une rénovation énergétique plus globale (parcours “MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné”, devant inclure au moins deux gestes d’isolation et le traitement de votre système de ventilation).

Gardez également en tête que vous aurez des aides supplémentaires si vous couplez la mise en place de votre pompe à chaleur à des gestes d’isolation

Certaines entreprises installant des pompes à chaleur déduisent l’aide MaPrimeRénov’ directement de votre devis. Si ce n’est pas le cas, vous devrez réaliser les démarches administratives par vous-même.

La prime CEE (Certificats d'Économie d'Énergie)

Les Certificats d'Économie d'Énergie (ou CEE) sont une prime payée par les fournisseurs d’énergie (EDF, ENGIE, Total Energie…).

Pour l’installation d’une pompe à chaleur Air-Eau, elles s’élèvent à plusieurs milliers d’euros, et sont disponibles pour tous les ménages, y compris ceux ayant les revenus les plus élevés. Pour les modèles Air-Air, cette prime est également disponible, mais ne s’élèvent qu’à quelques centaines d’euros.

Afin d’en bénéficier, cette aide doit impérativement être déduite de votre devis par l’entreprise réalisant le chantier. Il est donc important d’identifier le montant auquel vous êtes éligible et de vous assurer que l’entreprise l’a bien pris en compte dans votre devis.

L’éco-prêt à taux zéro

L’installation d’une pompe à chaleur, comme toute rénovation énergétique dans votre logement, est éligible à un financement via un éco-prêt à taux zéro.

Ce type de crédit est distribué par les banques, qu’il faudra consulter directement lorsque vous aurez obtenu un premier devis sérieux.

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Comment choisir le bon professionnel pour mon projet d’installation de pompe à chaleur ?

Un bon professionnel réalise une étude thermique sérieuse en amont de l’installation d’une pompe à chaleur

Vous l’avez compris, la réalisation d’une étude thermique de qualité est cruciale pour que vous puissiez tirer tous les bénéfices de votre pompe à chaleur. Sans celle-ci, il n’est pas certain que vous réalisiez les économies attendues sur votre facture d’énergie.

Malheureusement, bien qu’elle soit à la charge de l’entreprise qui réalisera l’installation, c’est une étape souvent négligée par les installateurs, car elle prend du temps. Il faut donc être très vigilant.

Un technicien réalise une visite de 45 minutes à 1h30 chez vous pour réaliser une étude énergétique précise, selon la taille du logement. Si vous avez fait appel à une entreprise qui n’est restée chez vous que 20 minutes, il est peu probable que le dimensionnement de la pompe à chaleur ait été réalisé de manière sérieuse.

Si vous avez les moyens, vous pouvez aussi passer par un bureau d’étude pour réaliser un audit énergétique, mais cela sera plus cher (environ 1 000€). Vous bénéficierez de conseils personnalisés sur les différents travaux à réaliser chez vous (notamment sur comment isoler), ainsi que sur les montages possibles en matière d’aides financières.

Un bon professionnel dispose des qualifications requises pour l’installation d’une pompe à chaleur

Il existe une qualification permettant d’attester d’un certain niveau de compétences sur l’installation de pompe à chaleur : QualiPAC (qui fait partie de la famille des qualifications RGE).

Cette qualification impose au professionnel qui la détient :

• de réaliser une formation d’une semaine lui permettant de maîtriser les études de dimensionnement de pompes à chaleur ;
• d’avoir réaliser des chantiers d’installation de pompes à chaleur dont la qualité a été contrôlée par des organismes tiers ;
• de disposer de toutes les assurances nécessaires à la bonne réalisation de ces chantiers.

Par ailleurs, si vous souhaitez bénéficier d’aides financières, vous devrez nécessairement confier l’installation de votre pompe à chaleur à une entreprise détenant la qualification QualiPAC.

Un bon professionnel vous propose également un contrat de maintenance suite à l’installation de votre pompe à chaleur

Une entreprise qui vous propose un contrat de maintenance, c’est une entreprise qui prend la responsabilité du bon fonctionnement de votre pompe à chaleur pour les années à venir. C’est donc la meilleure garantie pour des travaux de qualité.

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Quel est le prix d’un projet d’installation de pompe à chaleur ?

Le prix à payer va dépendre :

• de la technologie choisie (Air-Eau, Air-Air, Eau-Eau, géothermie) ;
• de la marque de l’appareil retenu (pour des PAC haut de gamme : Daikin, Mitsubishi, De Dietrich, Viessmann, Saunier Duval ou Auer ; pour des PAC plus abordables : Panasonic, Hitachi, Toshiba, LG, Bosch ou Atlantic ) ;
• de la taille de l’habitat et de son niveau d’isolation.

Le tableau ci-dessous donne le coût moyen d’un projet d'installation d'une pompe à chaleur. Il offre également une illustration des coûts qu’il faudrait engager pour un tel projet dans les cas d’une maison d'une surface de 100m2 bien isolée et d’une maison d'une surface de 100m2 mal isolée.

Entre ces deux derniers cas, seule la puissance de chauffage nécessaire varie, vous pouvez donc voir concrètement son impact sur le coût d’un projet d’installation. Cela souligne une fois de plus l'importance d'isoler correctement son logement avant de penser à changer de mode de chauffage.

Les prix ci-dessous prennent en compte la fourniture du matériel (PAC et accessoires) et son l’installation.

Note : ECS = Eau Chaude Sanitaire

Les tarifs mentionnés peuvent paraître élevés mais de nombreuses aides dédiées aux pompes à chaleur existent et permettent de réduire significativement le reste à charge.

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Tout gérer en interne pour vous garantir une qualité optimale

La particularité d'Ecair est de maîtriser toute la chaîne de valeur pour vous donner un contrôle total et une visibilité permanente sur votre projet. Du début à la fin, vous ne gardez qu'un seul interlocuteur. Et ça, ça change tout !

Vous pouvez prendre contact avec un de nos conseillers pour discuter de votre projet d'installation de pompe à chaleur et obtenir un devis gratuit. Nous mettons également à votre disposition un simulateur en ligne, permettant d’obtenir un pré-devis, incluant une estimation du prix de la pompe à chaleur pour votre projet, ainsi que le montant des subventions auquel vous êtes éligible.